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Développement, accompagnement, coopération, clés du congrès

Publié le 16/03/2018

L’assemblée générale des syndicats d’Auvergne-Rhône-Alpes, le 6 mars à Saint-Étienne, qui a vu le secrétaire général adjoint de l’URI, Pierrick Aillard, succéder à Élisabeth Le Gac comme secrétaire général, a permis aux responsables syndicaux de débattre avec Laurent Berger de l’actualité revendicative et du congrès confédéral de Rennes.

Les annonces sur la transformation de l’action publique, le cri d’alarme des personnels des Ehpad et des hôpitaux publics ont été au cœur des échanges. Fallait-il manifester le 22 mars, au risque du « fourre-tout » ? « Si le syndicalisme se cantonne à la réaction sans propositions, il risque de mourir, a répondu le secrétaire général de la CFDT. Ce qui importe, c’est d’être présents là où nous sommes utiles pour améliorer la situation des travailleurs. » Les moyens du dialogue social ont également fait débat. « Cela nous contraint à mieux utiliser et mutualiser nos ressources », a admis Laurent Berger.

Un congrès pour agir

Ce défi imposé au syndicalisme, la CFDT entend le relever à travers les trois axes clés de l’avant-projet de résolution : « le développement, l’accompagnement des militants, la coopération ». Et le secrétaire général de la CFDT de rappeler : « Le congrès est l’occasion de nous dire franchement ce qu’on veut faire ensemble dans la décennie à venir. Faites-le en amendant le texte qui nous servira de boussole pendant le mandat ! »

aseigne@cfdt.fr